La Fédération Suisse-Palestine (FSP) soutient les mobilisations pacifiques des étudiants dans les universités et écoles polytechniques qui s’inscrivent dans un mouvement académique global Celui-ci exige la fin de la coopération académique avec l’État d’apartheid israélien. La De plus, la FSP dénonce la répression dont ces mobilisations font l’objet dans certaines institutions.
Ces mobilisations ont reçu une large adhésion, non seulement parmi les étudiants, mais également de la part du corps enseignant, notamment à travers des lettres de soutien. Ainsi, à l’Université de Lausanne, la lettre ouverte adressée au recteur a déjà été signée par plus de 300 membres du corps enseignant.
La FSP appelle donc les hautes écoles concernées à répondre aux revendications légitimes portées par ces mobilisations étudiantes, à savoir :
- Une politique proactive d’accueil et de soutien envers les étudiant.e.s et chercheurs palestiniens, similaire à ce qui avait été mis en place dans le cas de l’Ukraine
- Une prise de position ferme dénonçant la destruction des universités gazaouies et le meurtre des académiques et étudiants gazaouis
- L’élaboration d’une liste des collaborations en cours avec des institutions israéliennes
- L’interruption immédiate des collaborations en cours avec les institutions israéliennes et ce, jusqu’à ce qu’Israël respecte un cessez-le-feu permanent, le respect du droit international, la fin de l’apartheid et le respect du droit inaliénable à l’autodétermination du peuple palestinien
La Fédération Suisse-Palestine salue les deux victoires d’étape qui ont déjà été obtenues par la mobilisation étudiante en cours à l’Université de Lausanne, à savoir :
- l’occupation et l’usage pacifiques du hall du bâtiment Géopolis entre 7h et 22h
- la poursuite des négociations au sujet de ces quatre revendications
Depuis des décennies, Israël a réussi à projeter en Occident une fausse image de démocratie, dissimulant ainsi le bafouement des droits des palestiniens. Le monde universitaire israélien a toujours été le principal diffuseur de cette propagande, contribuant à blanchir les crimes d’Israël et lui permettant de continuer à opprimer le peuple palestinien en toute impunité. Avec la généralisation du boycott universitaire d’Israël, ce rôle est mis à mal et le vrai visage de l’État d’apartheid israélien en tant que régime d’oppression est révélé au monde comme jamais auparavant.
Par la dénonciation des partenariats et relations qu’entretiennent les universités avec l’État d’Israël et les entreprises qui le soutiennent, les étudiants mobilisés montrent aux yeux du monde comment leurs universités participent à la militarisation, à la production d’armes et au financement de l’armée israélienne. En ce sens, il est nécessaire que les mobilisations contre le génocide et en soutien au peuple palestinien s’étendent dans les campus en Suisse et à travers le monde jusqu’à ce que ces demandes soient satisfaites.
