« L’histoire devrait passer aux aveux » (Michelet)
Bien que (trop) tardive, la décision de l’Assemblée Générale de l’ONU de commémorer la NAKBA palestinienne est remarquable, à plus d’un titre. Rappelons rapidement ce que ce mot arabe signifiant « catastrophe » représente dans l’histoire du Moyen-Orient et en particulier pour le peuple palestinien. C’est, avant tout, l’expulsion en 1947/48 de ce peuple de la terre où il vivait depuis des millénaires par les forces armées sionistes. Le résultat global de cette usurpation brutale de territoire est la création de l’État d’Israël accompagné de l’exode forcé de près de huit cent mille Palestiniennes et Palestiniens, devenus aujourd’hui 6 Millions, vivant précairement et éparpillés dans des camps de réfugiés à travers toute la région. De très nombreux documents (livres, articles, témoignages…) produits par toutes les parties concernées, relatent et confirment ces faits historiques avérés. Cependant, le régime sioniste israélien les nie toujours officiellement afin de ne pas en endosser la responsabilité.