
Théo, compagnon de route au sein du CAP, nous livre avec son texte, non seulement un témoignage de son engagement sans relâche pour la justice, mais aussi, et surtout, des clefs qui nous permettent de comprendre ce monde et de l’analyser. Par ses nombreuses lectures, par ses rencontres aux cours de grands rassemblements tant locaux que planétaires, par ses voyages, par ses expériences de vie en Bolivie, au Nicaragua, en Palestine et ailleurs, Théo nous décrit une réalité telle qu’elle est vécue par ceux et celles d’en bas, par ceux et celles qui sont exploité.e.s, qui luttent, que l’on torture et qu’on assassine, en toute impunité.
Et Théo semble toujours avoir en mémoire un proverbe Mandingue :
«Tant que les lions n’auront pas leurs propres historiens, les histoires de chasse continueront de glorifier les chasseurs».